Ministère des finances du Québec
Image d'ent�te du site des Finances
Accueil Plan du site Sites d'intérêt Québec.ca Pour nous joindre English

 Documents
 Webdiffusion
 Budgets précédents
 English
Budget 2004-2005Webdiffuson

Communiqué de presse No2

Discours sur le budget 2004-2005
Priorité à la santé et à l’éducation

« Le Budget 2004-2005 respecte l’engagement que nous avons pris d’accorder la priorité à la santé et à l’éducation. Cela se traduit par une hausse des dépenses de 5,1 % à la santé, de 2,7 % à l’éducation et de 0,5 % pour l’ensemble des autres ministères. »

Québec, le 30 mars 2004 – Dans le cadre du Discours sur le budget 2004-2005, le ministre des Finances du Québec, M. Yves Séguin, a confirmé l’engagement du gouvernement d’accorder la priorité à la santé et à l’éducation.

Notre première priorité : un Québec en santé, des services accessibles et de qualité

Le ministre des Finances a ainsi annoncé un ajout de un milliard de dollars dans le budget de la santé qui atteindra 20,1 milliards de dollars en 2004-2005, une hausse de 5,1 %. « Avant notre arrivée au pouvoir, le budget de la santé était de 17,9 milliards de dollars. Depuis l’élection d’avril dernier, nous l’avons bonifié de 2,2 milliards de dollars », a précisé M. Séguin, en soulignant aussi que l’augmentation accordée cette année à la santé représente près des trois quarts de l’augmentation totale des dépenses de programmes du gouvernement.

M. Séguin a rappelé qu’à plus long terme « le vieillissement de la population va entraîner une demande accrue de services de santé. Les dépenses liées à ce secteur représentaient 35,2 % des dépenses de programmes en 1990-1991; elles représentent aujourd’hui 42,6 %, et cette proportion pourrait augmenter à 47 % d’ici dix ans ».

Répondre à ce défi nécessite d’agir aussi bien sur l’organisation du système de santé, afin que celui-ci soit plus efficace, plus performant et mieux centré sur les besoins des malades et des patients, que sur son financement.

Miser sur l’éducation et la culture

Parce que l’éducation est aussi une priorité, en 2004-2005, ce sont 309 millions de dollars de plus qui seront alloués à ce secteur, dont les crédits atteindront 11,8 milliards de dollars, une hausse de 2,7 %. « Cette croissance significative permettra de soutenir les institutions d’enseignement dans leurs actions pour assurer à nos enfants et à nos adolescents, aux jeunes comme aux adultes du Québec, des services éducatifs de qualité résolument orientés vers la réussite », a indiqué le ministre des Finances.

Le budget prévoit les fonds nécessaires à des mesures incitatives pour améliorer la réussite des étudiants du collégial.

Aide aux devoirs
M. Séguin a également annoncé que des sommes seront disponibles pour soutenir et encourager la mise en place de programmes d’aide aux devoirs dans les écoles primaires et secondaires.

De plus, afin d’encourager de saines habitudes de vie, dont la pratique régulière d’activités physiques et une bonne alimentation, des fonds seront consacrés à la mise en place du programme « Écoles en forme et en santé ».

Enfin, des sommes seront disponibles afin d’embaucher des professionnels pour assurer à la fois un dépistage précoce et un suivi approprié des élèves éprouvant des difficultés d’apprentissage ou de comportement. L’ajout de ces ressources devrait permettre une meilleure intégration scolaire des enfants, tout en apportant une aide aux parents et aux enseignants.

Par ailleurs, le gouvernement doit s’assurer que les milliers de nouveaux arrivants accueillis chaque année au Québec puissent réaliser leur plein potentiel. Pour permettre un apprentissage rapide et efficace de la langue française à ceux qui ne la maîtrisent pas suffisamment, le Budget 2004-2005 prévoit que le ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration disposera d’une somme additionnelle de 5 millions de dollars pour améliorer les moyens d’intervention dans ce domaine.

Un soutien essentiel aux créateurs québécois
En ce qui concerne la culture, le ministre des Finances a annoncé que les créateurs et les artistes pourront dorénavant se prévaloir d’une rente d’étalement de leurs revenus. De plus, la déduction pour droits d’auteur, pouvant atteindre 15 000 dollars, sera étendue aux artistes interprètes.

Enfin, pour renforcer le soutien qu’apporte l’État aux créateurs et aux artisans de l’industrie cinématographique et télévisuelle, le ministre des Finances a annoncé que le crédit d’impôt pour la production cinématographique et télévisuelle est maintenu et demeurera à l’abri de tout resserrement. Des améliorations à ce crédit d’impôt seront également apportées afin que les émissions de variétés et les magazines télévisés puissent dorénavant y être admissibles.

- 30 -