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Budget 2005-2006Webdiffuson

Communiqué de presse N°4

Discours sur le budget 2005-2006
Une gestion rigoureuse pour maintenir l’équilibre budgétaire

« Pour encourager la création de richesse et maintenir le cap sur nos priorités, nous devons impérativement poursuivre dans la voie de la rigueur financière et maintenir l’équilibre budgétaire. »
- Michel Audet

Québec, le 21 avril 2005 – À l’occasion de la lecture à l’Assemblée nationale du Discours sur le budget 2005-2006, le ministre des Finances, M. Michel Audet, a fait ressortir les enjeux auxquels sont confrontées les finances publiques du Québec. « À notre arrivée, nous avons trouvé les finances publiques dans un état lamentable. L’ancien gouvernement affirmait que le déficit était à zéro. Il n’en était rien », a-t-il souligné.

Face à ce lourd héritage, le nouveau gouvernement, en juin 2003, a consacré l’essentiel de ses efforts à résorber une impasse budgétaire de plusieurs milliards de dollars et, avec le budget de l’an dernier, il a fait un premier pas en retournant un milliard de dollars aux contribuables, en particulier aux familles, et a réalisé son engagement de lutter contre la pauvreté.

« Tout au long de la dernière année, notre gouvernement s’est imposé une discipline budgétaire rigoureuse qui nous a permis de respecter, au dollar près, l’objectif de dépenses fixé dans le dernier budget », a indiqué M. Audet, qui a tenu à féliciter ses collègues du Conseil des ministres et, en particulier, la présidente du Conseil du trésor, pour « avoir réussi ce tour de force ». Par conséquent, le ministre des Finances a annoncé à l’Assemblée nationale que l’équilibre budgétaire avait été atteint en 2004-2005.

2005-2006 : une gestion rigoureuse pour maintenir l’équilibre budgétaire

Pour 2005-2006, le ministre des Finances a mis en lumière les défis auxquels devra faire face l’économie québécoise, notamment en raison d’un environnement concurrentiel mondial en pleine évolution. M. Audet a ainsi rappelé que le commerce extérieur, qui a été longtemps le moteur de la croissance économique du Québec, pose aujourd’hui des défis importants.

Par ailleurs, en plus du lourd héritage de l’ancien gouvernement qu’il faut aujourd’hui assumer, le ministre des Finances a indiqué qu’il devait tenir compte des pressions qu’exercent sur les finances publiques du Québec le déséquilibre fiscal et les obligations du gouvernement concernant l’équité salariale ainsi que les négociations des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic.

« En 2005-2006, nous allons donc poursuivre dans la voie que nous avons déjà tracée : celle d’une gestion rigoureuse et responsable des dépenses de l’État », a affirmé M. Audet en précisant que l’équilibre budgétaire sera atteint cette année encore et que l’objectif de croissance des dépenses de programmes avait été relevé à 3,6 %, ce qui permettra, entre autres, d’atteindre les objectifs fixés en matière d’équité salariale et de renouvellement des conventions collectives des employés de l’État.

« Nous allons également poursuivre nos efforts de modernisation de l’État, ce qui nous permettra, non seulement de réaliser des économies et de respecter notre cible de croissance des dépenses, et donc le déficit zéro, mais aussi d’offrir aux Québécoises et aux Québécois des services publics plus efficaces et de meilleure qualité », a-t-il ajouté.

2006-2007 : maintien de la rigueur budgétaire

Pour 2006-2007, le ministre des Finances estime qu’il aura à résorber une impasse budgétaire de l’ordre de 800 millions de dollars afin d’atteindre le déficit zéro.

« Je peux vous assurer que nous allons tout faire pour résorber cette impasse, et ce, sans sacrifier la qualité de nos services. L’équilibre budgétaire est, et restera, incontournable », a précisé M. Audet.

M. Audet a également mentionné son intention de réduire le poids de la dette. « La dette totale du gouvernement représente aujourd’hui 44 % du PIB; nous ferons en sorte, en maintenant l’équilibre budgétaire par une gestion serrée des dépenses, que ce pourcentage descende sous la barre des 40 % d’ici la fin de la décennie », a-t-il indiqué.

Restaurer l’équilibre et l’équité au sein de la fédération canadienne

Enfin, le ministre des Finances a rappelé que, pour maintenir l’équilibre budgétaire tout en préservant les services publics, le gouvernement du Québec devait non seulement s’imposer une discipline budgétaire rigoureuse, mais disposer aussi des ressources financières nécessaires pour assumer ses responsabilités.

Même si l’automne dernier le Québec a réalisé des gains considérables grâce à l’augmentation substantielle de la contribution fédérale au financement des services de santé, M. Audet considère que des problèmes importants demeurent en ce qui a trait à la péréquation et au financement de l’éducation postsecondaire et des autres programmes sociaux.

« De toute évidence, le gouvernement fédéral dispose de la marge de manœuvre requise pour corriger le déséquilibre fiscal et restaurer l’équité au sein de la fédération canadienne », a conclu le ministre des Finances qui s’est dit prêt à faire face au calendrier des relations fédérales-provinciales qui s’annonce tout aussi chargé en 2005 qu’il l’a été en 2004.

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