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LE
QUÉBEC RISQUE TOUJOURS UNE COUPURE
DE 840 MILLIONS DE DOLLARS À LA PÉRÉQUATION

Annexe
au communiqué no. 4
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Le Québec demande depuis plus de 15 ans que les valeurs
des rôles d'évaluation foncière des
municipalités soient utilisées aux fins de
la mesure de la capacité fiscale à l'égard
de l'assiette des impôts fonciers à la péréquation.
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Le gouvernement fédéral s'entête à
utiliser une formule mathématique complexe et arbitraire,
sans lien avec les rôles d'évaluation foncière
des municipalités.
-
Le report en 2003-2004 des impacts découlant des
modifications apportées par le gouvernement fédéral
et son étalement sur cinq ans ne solutionnent en
rien les problèmes de l'assiette actuelle : ils ne
font que les repousser dans le temps.
La
modification annoncée par le fédéral
à cette formule1 pourrait faire perdre 840 millions
de dollars au Québec

1.
Voir le document : Le point sur les transfert fédéraux,
page 10.
UNE
SOLUTION ÉQUITABLE POUR CORRIGER L'ERREUR DE L'AGENCE
FÉDÉRALE DU REVENU
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Le gouvernement fédéral a commis une erreur
depuis 1972 à l'égard de l'impôt sur
le revenu des particuliers qu'il perçoit pour les
autres provinces.
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Pour la période 1993 à 1999, les trop-versés
atteignent 3,3 milliards de dollars. En incluant l'année
2000, ils pourraient totaliser 4,5 milliards de dollars.
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Si le gouvernement fédéral décidait
de récupérer ces sommes, le Québec
devrait rembourser 825 millions de dollars au titre de la
péréquation pour la période 1993 à
2000. Ce montant pourrait même atteindre 1 milliard
de dollars lorsque les données de 1972 à 1992
seront connues.
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Plutôt que de récupérer auprès
des provinces les trop-versés à l'égard
de l'impôt et de la péréquation, le
Québec propose que le gouvernement fédéral
verse une compensation aux provinces de manière à
leur accorder le même avantage qu'à l'Ontario,
soit 321 $ par habitant.
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Cette compensation atteindrait 4,4 milliards pour l'ensemble
des provinces dont 1,6 milliard pour Québec.

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