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Les
revenus autonomes

En
2001-2002, les revenus autonomes devraient diminuer de 4,9 %
par rapport à l'année précédente,
les baisses les plus importantes étant enregistrées
à l'impôt sur le revenu des particuliers, à
l'impôt des sociétés et aux revenus des
entreprises du gouvernement. En 2002-2003 et 2003-2004, les
revenus autonomes devraient connaître une croissance
de 5,5 % et de 5 % respectivement, chaque source
y contribuant, notamment les entreprises du gouvernement.
L'importance
des revenus autonomes par rapport au produit intérieur
brut s'est établie, en incluant les organismes consolidés,
à un sommet de 19,7 % en 1999-2000. Compte tenu
des baisses de fardeau fiscal annoncées, ce ratio devrait
diminuer à 18,5 % en 2003-2004.
Évolution
des revenus par source :
-
l'impôt sur le revenu des particuliers,
la plus importante source de revenus du gouvernement, devrait
diminuer de 8,1 % en 2001-2002 pour s'établir à
15,7 milliards de dollars. Au cours de cet exercice financier,
l'impact des baisses d'impôt annoncées lors
des récents budgets excédera la progression
des rentrées fiscales découlant de la croissance
des revenus assujettis à l'impôt. En 2002-2003,
la croissance sera limitée à 3,9 % compte
tenu que ces baisses d'impôt atteindront leur plein
impact. En 2003-2004, la croissance atteindra 5,9 %, un
rythme compatible à celui de l'augmentation des revenus
assujettis à l'impôt étant donné
la progressivité du régime fiscal ;
- les
cotisations au Fonds des services de santé
devraient s'établir à 4,4 milliards de dollars
en 2001-2002, un niveau légèrement inférieur
à celui de l'année précédente.
En effet, la hausse occasionnée par la croissance
des salaires et traitements est entièrement compensée
par les impacts du congé fiscal accordé dans
le Budget 2001-2002 aux entreprises manufacturières
des régions ressources, ainsi que par la réduction
du taux de cotisation des petites et moyennes entreprises
en vigueur depuis le 1er janvier 2001. Cette réduction
est la dernière étape de la baisse progressive
qui a été introduite dans le cadre de la réforme
de la fiscalité des entreprises annoncée lors
du Budget 1998-1999. Avec la fin de ces réductions,
le taux de croissance de ces revenus devrait s'établir
à 3,8 % en 2002-2003 et à 4,1 % en 2003-2004,
soit une croissance comparable à celle des salaires
et traitements sur une base d'année financière
;
- la
diminution de 4,8 % des revenus attendus aux impôts
des sociétés en 2001-2002 découle
de la baisse prévue des bénéfices des
sociétés et de la mesure annoncée au
Budget 2002-2003 pour améliorer les liquidités
des petites et moyennes entreprises. En effet, celles-ci
pouvaient reporter de six mois les acomptes provisionnels
d'impôt sur le revenu et de taxes sur le capital qu'elles
devaient verser au dernier trimestre 2001, réduisant
ainsi les revenus pour 2001-2002 mais les augmentant d'autant
en 2002-2003, ce qui explique la croissance anticipée
de 8,3 % au cours de cette année. La non-récurrence
de ces montants en 2003-2004 réduira la croissance
des revenus, annulant ainsi les effets positifs de la hausse
des bénéfices des sociétés en
2003 ;
- les
revenus des taxes à la consommation devraient
afficher une hausse de 5,2 % en 2001-2002, ce qui reflète
notamment les deux hausses des taxes sur le tabac du 5 avril
dernier et celle annoncée dans le budget de novembre
dernier. La croissance prévue de 4,1 % en 2002-2003
est comparable à celle de la consommation des ménages
lorsqu'on tient compte du plein impact de la hausse additionnelle
de la taxe sur le tabac. Les revenus des taxes à
la consommation augmenteront de 4,2 % en 2003-2004, ce qui
correspond au rythme de croissance de la consommation des
ménages ;
- les
revenus provenant des entreprises du gouvernement devraient
augmenter respectivement de 22 % en 2002-2003 et de 11,9
% en 2003-2004 en raison de l'amélioration de la
situation financière de l'ensemble des sociétés
d'État.
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