Communiqués
de presse

Budget
2003-2004
Trois
gestes concrets
pour le soutien des entreprises québécoises
Québec,
le 11 mars 2003 - La vice-première ministre et
ministre des Finances, de l'Économie et de la Recherche,
Mme Pauline Marois, a annoncé, lors du dépôt
devant l'Assemblée nationale du budget 2003-2004, le
lancement de la Stratégie québécoise
de développement des exportations, d'une Politique
de développement des coopératives ainsi que
d'un Plan d'action pour le développement des entreprises
d'économie sociale.
Ces
trois documents ont un but unique : favoriser l'investissement
des entreprises québécoises, les aider à
relever les défis du 21e siècle et
à créer des emplois.
Stratégie
québécoise de développement des exportations
Parce
que les exportations constituent un formidable levier de développement
économique et que l'entrée sur les marchés
internationaux, même s'il s'agit souvent d'une épreuve
périlleuse, est la plupart du temps une source de succès
pour les entreprises québécoises, le gouvernement
intensifie son appui aux entreprises afin qu'elles augmentent
leurs exportations et ainsi, créent des emplois.
Au
Québec, un emploi sur quatre est attribuable directement
ou indirectement aux exportations et, dans le secteur manufacturier,
c'est près de trois emplois sur quatre qui sont aussi
attribuables aux exportations.
Le
gouvernement du Québec consacrera ainsi 61 millions
de dollars additionnels, au cours des trois prochaines années,
pour accentuer la présence des entreprises québécoises
sur les marchés extérieurs. La Stratégie
québécoise de développement des exportations
vient confirmer la volonté du gouvernement d'apporter
des changements majeurs dans sa façon d'accompagner
les exportateurs. Grâce à un accompagnement continu
et modulé des entreprises, à une offre de service
renforcée de la part du gouvernement et à la
mise sur pied de réseaux à l'exportation, la
stratégie permettra un accroissement significatif des
exportations du Québec.
Politique
de développement des coopératives
Au
Québec, les coopératives non financières
représentent 35 000 emplois, qui ont le mérite
d'être très concentrés en région.
Le gouvernement souhaite aujourd'hui donner un souffle nouveau
à ce secteur générateur d'emplois et
de solidarité partout sur notre territoire.
La
Politique de développement des coopératives,
très attendue par le milieu coopératif et les
partenaires socioéconomiques, reconnaît formellement
la contribution particulière au développement
économique et social du Québec de ces entreprises.
Le
gouvernement du Québec manifeste sa volonté
ferme d'appuyer les coopératives pour qu'elles contribuent
encore davantage à la création d'emplois et
de richesse pour une triple raison :
- les
coopératives participent à la création
d'emplois et engendrent des retombées économiques
majeures dans toutes les régions du Québec;
- de
1995 à 2000, leur nombre d'employés a augmenté
de 46 %;
- les
coopératives contribuent à la cohésion
des communautés en maintenant des services de proximité
indispensables.
Une
somme de 20 millions de dollars sera consacrée à
la mise en uvre de cette politique au cours des trois
prochaines années.
Plan
d'action pour le développement des entreprises d'économie
sociale
L'appui
privilégié qui a été apporté
aux entreprises de l'économie sociale par le gouvernement
du Québec ces dernières années donne
des résultats très spectaculaires. Aujourd'hui,
le secteur de l'économie sociale au Québec est
un exemple dans le monde. Il contribue de manière significative
au développement du Québec en représentant
près de 2 % de notre PIB, et en procurant de l'emploi
à plus de 65 000 personnes. Le gouvernement, en se
dotant d'un plan d'action ambitieux, va poursuivre ses efforts
en faveur des entreprises d'économie sociale qui sont
actives dans une multitude de domaines.
Que
ce soit dans le secteur des services aux personnes, mais aussi
dans l'agroalimentaire, la foresterie, la culture ou le tourisme
social, l'économie sociale représente un des
plus formidables atouts de notre société. Pour
appuyer son développement, une somme de 20 millions
de dollars sur trois ans sera investie.
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