
Communiqué
de presse
No1
Discours sur le budget 2004-2005
Un budget de changement
«
Je dépose, aujourd’hui, un budget de changement,
un budget qui pose des balises, affirme des valeurs et oriente
notre action. »
Québec, le 30 mars 2004 –
« Je présente aujourd’hui un budget de
changement, un budget qui respecte nos engagements et remet
de l’argent dans les poches des familles québécoises.
» C’est en ces termes que le ministre des Finances
du Québec, M. Yves Séguin, a commencé,
devant l’Assemblée nationale, la lecture du Discours sur le budget 2004-2005.
Inspiré
des valeurs libérales, le Budget 2004-2005 permet au
gouvernement de respecter ses engagements :
-
accorder la priorité à la santé et
à l’éducation;
-
retourner à l’ensemble des contribuables un
milliard de dollars;
-
aider les familles, les personnes à faible revenu
et la classe moyenne;
-
faire un effort sans précédent pour valoriser
le travail et lutter contre la pauvreté;
-
apporter un appui au développement économique,
particulièrement dans les régions.
1.
Priorité à la santé et à l’éducation
Notre
première priorité : un Québec en santé,
des services accessibles et de qualité
Conformément
aux engagements pris par le gouvernement, le ministre des
Finances a annoncé un ajout de un milliard de dollars
dans le budget de la santé qui atteindra 20,1 milliards
de dollars en 2004-2005, une hausse de 5,1 %. Depuis le 14
avril dernier, le gouvernement aura investi 2,2 milliards
de dollars.
Par
ailleurs, pour répondre aux besoins des Québécoises
et des Québécois en matière de santé,
le Discours sur le budget 2004-2005 affirme la nécessité
d’agir aussi bien sur l’organisation du système
de santé que sur son financement.
Miser sur l’éducation et la culture
Dans
le secteur de l’éducation, l’action du
gouvernement est centrée sur la réussite des
étudiants. En 2004-2005, ce sont 309 millions de dollars
additionnels qui seront alloués à ce secteur,
dont les crédits atteindront 11,8 milliards de dollars.
Le
Discours sur le budget 2004-2005 prévoit aussi un soutien
aux créateurs québécois, notamment par
une bonification du régime fiscal à leur égard.
2.
Des gestes responsables
Une
réduction de un milliard de dollars du fardeau fiscal
Avec
le Budget 2004-2005, le gouvernement retourne un milliard
de dollars dans les poches des Québécoises et
des Québécois.
Dans
une première étape, la priorité est accordée
à celles et à ceux qui en ont le plus besoin,
c’est-à-dire aux familles et aux travailleurs
à faible revenu.
Cette
réduction des impôts se répartit de la
façon suivante :
-
550 millions de dollars pour le Soutien aux enfants;
-
240 millions de dollars pour la Prime au travail;
-
220 millions de dollars pour l’ensemble des contribuables
par la simplification du régime fiscal.
Réaliser
le plein potentiel économique du Québec
Une
nouvelle stratégie économique, dont les axes
prioritaires sont les PME et les régions, sera rendue
publique prochainement. Le budget pose les premiers jalons
de cette stratégie :
-
soutenir l'investissement privé et les PME;
-
favoriser l’autonomie et le développement des
régions avec la création du Fonds d'intervention
économique régional, le FIER, doté
d’une enveloppe de 300 millions de dollars, et une
aide concrète aux régions ressources.
Lutter
contre la pauvreté et l’exclusion sociale
Pour
respecter les engagements à l’égard de
la Loi visant à lutter contre la pauvreté
et l’exclusion sociale, le Budget 2004-2005 prévoit
2,5 milliards de dollars sur cinq ans. Cet investissement
comprend le Soutien aux enfants, la Prime au travail, des
mesures pour le logement social et les autres mesures contenues
dans le plan d’action contre la pauvreté que
déposera cette semaine le ministre de l’Emploi,
de la Solidarité sociale et de la Famille.
Le
ministre des Finances a annoncé un ensemble de mesures
pour aider les Québécoises et les Québécois
touchés par la pénurie de logements. Une somme
additionnelle de 256 millions de dollars est prévue
pour la construction de 16 000 nouveaux logements à
loyer modique ou abordable, 39 millions de dollars permettront
une bonification du Programme d'adaptation de domicile au
bénéfice des personnes handicapées et
des sommes supplémentaires seront investies pour atténuer
les effets de la pénurie de logements.
Le Budget 2004-2005 prévoit qu’à compter
du 1er mai prochain, toute personne qui reçoit un chèque
du gouvernement du Québec d’un montant de 1 500
dollars ou moins pourra l’encaisser dans tous les établissements
des huit plus importantes institutions financières
faisant affaire au Québec.
«
Combinées aux autres mesures qui feront partie du plan
d’action contre la pauvreté, les mesures que
j’annonce constituent un effort collectif sans précédent.
Au total, ce sont 2,5 milliards de dollars que le gouvernement
consacrera pour briser le cercle de la pauvreté et
de l’exclusion sociale. Cet investissement majeur permettra
de bâtir une société où chacun
disposera d’un toit, d’un meilleur soutien pour
ses enfants et d’une plus grande reconnaissance de ses
efforts de travail », a déclaré M. Séguin.
Un
budget sans déficit
Le
budget déposé aujourd’hui respecte le
déficit zéro. La situation budgétaire
pour l’année 2004-2005 restera néanmoins
délicate même si l’économie du Québec
donne des signes encourageants et devrait progresser de 2,7
% en 2004. Les dépenses de programmes du gouvernement
s’établiront à 47 151 millions de
dollars en 2004-2005, une hausse limitée à 2,9
%.
Le
Budget 2004-2005 prévoit, par ailleurs, que les sociétés
d’État réaliseront des profits additionnels,
notamment grâce à la vente de certains actifs
qui entraîneront des revenus de 880 millions de dollars.
Le
ministre des Finances a précisé aussi que la
rigueur de la gestion gouvernementale devait également
s’appliquer à la dette. Deux types d’action
pour freiner encore davantage la progression de la dette seront
ainsi entrepris. D’une part, continuer à limiter
au minimum les mises de fonds dans les sociétés
d’État et, d’autre part, se doter d’une
nouvelle politique d’immobilisations basée sur
la capacité de payer de l’État et permettant
de déterminer, de manière plus rigoureuse, les
investissements requis pour maintenir nos infrastructures
en bon état.
«
En moins d’un an, notre gouvernement a commencé
à poser les jalons d’un Québec renouvelé.
Nous entendons poursuivre ce travail. Nous nous étions
engagés envers les Québécoises et les
Québécois et nous tenons parole. Ce budget démontre
clairement la force de nos engagements à l’égard
de la santé, de l’éducation, des familles,
de l’incitation au travail, de l’aide aux régions
et du développement économique. Il tend aussi
à favoriser une plus grande justice fiscale en partageant
mieux le fardeau fiscal des Québécoises et des
Québécois », a conclu le ministre des
Finances.
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