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Budget 2005-2006Webdiffuson

Communiqué de presse N°1

Discours sur le budget 2005-2006
Un budget de gestion rigoureuse et responsable
pour la prospérité économique et la justice sociale

« Un budget qui permet de bâtir un Québec capable de Briller parmi les meilleurs. »
- Michel Audet

Québec, le 21 avril 2005 – Le ministre des Finances, M. Michel Audet, a déposé aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le Budget 2005-2006 du gouvernement du Québec. « C’est un budget qui nous permet de franchir une nouvelle étape dans l’action entreprise par notre gouvernement », a précisé le ministre des Finances.
« Un budget qui s’appuie fermement sur la vision et les valeurs libérales que notre équipe défend avec une profonde conviction depuis qu’elle est en poste. »

Ainsi, grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques, le Budget 2005-2006 permet, en maintenant l’équilibre budgétaire, de poursuivre trois objectifs :

  • maintenir le cap sur la santé, l’éducation, la culture, la famille, l’allègement du fardeau fiscal et la lutte contre la pauvreté;
  • encourager la création de richesse afin d’assurer, à long terme, le maintien et le développement des services à la population dans toutes les régions du Québec;
  • moderniser nos infrastructures publiques.

Maintenir le cap sur nos priorités

Santé : 826 millions de dollars de plus pour les services directs à la population

« Lors de la dernière campagne électorale, nous avions promis de faire de la santé notre priorité, et c’est ce que nous avons fait. Aujourd’hui, nous pouvons être fiers d’avoir réorganisé les services et renversé la tendance au sous-investissement des années précédentes en ayant réinvesti 3 milliards de dollars depuis que notre gouvernement est en place », a affirmé M. Audet.

En effet, le Budget 2005-2006 permet d’ajouter 826 millions de dollars pour améliorer les services directs à la population.

« Notre bilan en santé est solide et ce budget permet de poursuivre nos efforts afin d’offrir de meilleurs services de santé aux Québécoises et aux Québécois », a affirmé le ministre des Finances. M. Audet a par ailleurs annoncé la présentation prochaine, par le ministre de la Santé et des Services sociaux, de deux plans d’action, l’un en santé mentale et l’autre pour mieux soutenir les personnes âgées, notamment par plus de soins à domicile.

M. Audet a aussi annoncé qu’à compter du mois de juillet 2005, les personnes âgées de 65 ans et plus qui reçoivent la prestation maximale du supplément de revenu garanti jouiront d’une gratuité complète des médicaments.

Le ministre des Finances a également annoncé dans le Budget 2005-2006 une réforme du soutien aux personnes handicapées et aux aidants naturels. Ainsi, 80 000 aidants naturels et personnes atteintes d’un handicap physique ou mental bénéficieront, grâce à cette réforme, d’un soutien supplémentaire de 43 millions de dollars. L’aide fiscale accordée à ces personnes sera donc augmentée de 50 %.

Éducation : 321 millions de dollars de plus pour la réussite

« L’autre grande priorité de notre gouvernement, c’est l’éducation », a poursuivi le ministre des Finances.

Cette année, le gouvernement investira 321 millions de dollars de plus en éducation. En trois ans, c’est plus de un milliard de dollars que le gouvernement aura investis dans la réussite scolaire des jeunes Québécoises et des jeunes Québécois.

Ainsi, en 2005-2006, les fonds supplémentaires qui seront injectés dans le réseau de l’éducation permettront de mieux guider les élèves vers la réussite.

« Nous allons notamment doubler le budget de l’aide aux devoirs. Ce programme, qui est maintenant en place dans 1 800 des 2 000 écoles du Québec, est un grand succès qui facilite en plus la conciliation travail-famille », a mentionné M. Audet.

Le Budget 2005-2006 prévoit également donner suite au plan triennal du gouvernement pour encourager la lecture à l’école. De plus, l’apprentissage de l’anglais, langue seconde, dès la 1re année, sera mis en place à compter de septembre 2006.

« Avec les investissements annoncés dans le Budget 2005-2006, nous aurons investi plus en éducation en trois ans que le gouvernement précédent en neuf ans, ce qui reflète notre détermination à miser sur la réussite scolaire », a précisé le ministre des Finances.

Réduction de l’impôt des particuliers : 372 millions de dollars

Le ministre des Finances a annoncé dans le Discours sur le budget 2005-2006 une réduction de l’impôt des particuliers de 372 millions de dollars. Cette réduction résulte principalement d’une nouvelle déduction de 500 dollars pour les travailleuses et les travailleurs qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2006 et qui profitera à 3,1 millions de salariés et à 162 000 travailleurs autonomes.

« Sur une base annuelle, la déduction pour les travailleurs se chiffre à 300 millions de dollars. À cela s’ajoute le retour de un milliard de dollars annoncé l’an dernier en faveur essentiellement des familles et l’indexation de l’impôt des particuliers qui laissera 250 millions de dollars supplémentaires aux contribuables en 2005-2006 », a précisé M. Audet.

Avec cet allègement de l’impôt des particuliers, le niveau d’imposition des Québécois se rapproche de la moyenne canadienne. L’écart de fardeau fiscal du Québec par rapport au reste du Canada sera ainsi passé, en trois ans, de 2,2 milliards de dollars à 1,2 milliard de dollars.

« Cette baisse d’impôt est dans la mesure de nos moyens et elle est aussi la marque d’une gestion responsable et rigoureuse, qui affirme notre volonté de rendre le Québec fiscalement plus compétitif. Je veux être très clair, jamais il n’a été question de réduire les impôts au détriment de l’équilibre budgétaire », a affirmé le ministre des Finances.

900 millions de dollars sur trois ans pour soutenir l’investissement et le développement des régions

Le deuxième grand objectif du Budget 2005-2006 présenté aujourd’hui est d’encourager la création de la richesse et d’accroître la prospérité dans l’ensemble du Québec.

Face aux tendances démographiques et à un environnement économique international plus compétitif, le Budget 2005-2006 propose d’agir sur deux fronts :

  • stimuler les investissements privés et la création d’emplois;
  • mettre à la disposition des citoyens en région de nouveaux outils de développement.

Les différentes initiatives annoncées dans le Discours sur le budget 2005-2006 permettront d’injecter près de 900 millions de dollars sur trois ans pour mieux exploiter le plein potentiel économique du Québec.

Une réforme de la fiscalité des entreprises pour favoriser l’investissement

« La priorité accordée par le gouvernement à la création de richesse repose sur une conviction : le Québec est loin d’exploiter pleinement son potentiel de croissance et de développement. Il faut faire plus pour augmenter les investissements privés et être plus productifs », a indiqué le ministre des Finances.

Le Budget 2005-2006 prévoit donc trois séries d’initiatives :

  • Pour stimuler les investissements, le budget met en œuvre une réforme de la fiscalité des entreprises avec une réduction de plus de 50 % de la taxe sur le capital d’ici 2009, un crédit de taxe sur le capital égal à 5 % de tout nouvel investissement en machinerie et équipement et une réduction du taux d’imposition des PME. Avec ces mesures, le ministre des Finances envoie un message clair aux entreprises : « Modernisez-vous et vous ne payerez plus de taxe sur le capital ! »
  • De plus, pour faciliter le financement des entreprises à l’amorçage et au démarrage, le budget prévoit notamment une mise de fonds supplémentaire de 78 millions de dollars dans le volet « régions » du Fonds d’intervention économique régional, le FIER-Régions. Pour faciliter le financement des entreprises en croissance et en expansion, le régime Actions-croissance PME est créé.
  • Pour soutenir la R-D, l’innovation et les exportations, le budget prévoit plusieurs mesures, dont une augmentation à 37,5 % du crédit d’impôt remboursable sur les salaires en R-D ainsi que la mise en place de
    services-conseils spécialisés pour favoriser les exportations et la productivité.

240 millions de dollars pour le développement et la prospérité de nos régions

« Nous entendons mettre à la disposition des régions des outils pour qu’elles puissent prendre en main leur développement et diversifier leur économie tout en assurant la pérennité de leurs ressources », a indiqué M. Audet.

Afin de soutenir les efforts d’adaptation et de diversification dans les régions et donner suite aux recommandations prioritaires du rapport Coulombe, le Budget 2005-2006 prévoit l’investissement de 240 millions de dollars sur trois ans. Ces investissements permettront d’appuyer les travailleurs, les communautés et les entreprises dans les villes monoindustrielles et dans les régions forestières qui vivent des difficultés économiques.

Ainsi, le Budget 2005-2006 prévoit que 75 millions de dollars sur trois ans seront alloués spécifiquement pour améliorer la gestion de la forêt et assurer un développement durable.

Des investissements de 4,9 milliards de dollars dans les infrastructures

Par ailleurs, M. Audet a indiqué que la troisième priorité du Budget 2005-2006 était la modernisation des infrastructures publiques. Le ministre des Finances a ainsi rappelé que des investissements majeurs dans les infrastructures avaient été faits depuis deux ans et que d’autres seront faits dans les prochaines années.

« En 2004-2005 seulement, les investissements que nous avons effectués se sont élevés à près de 4,1 milliards de dollars. Pour l’année 2005-2006, des investissements en immobilisations totalisant 4,9 milliards de dollars seront réalisés tant pour le maintien d’actifs que pour la construction de nouvelles infrastructures. C’est près du double du montant consacré par le gouvernement précédent au début des années 2000 », a tenu à préciser le ministre des Finances.

Le Budget 2005-2006 prévoit ainsi des investissements annuels de 1,3 milliard de dollars en moyenne d’ici 2007-2008 pour la rénovation et le développement du réseau routier du Québec.

Le budget prévoit également des investissements de près de 2 milliards de dollars cette année dans des immobilisations à la fine pointe en santé et en éducation.

Le ministre des Finances a également annoncé la mise en place d’une nouvelle politique de maintien des actifs qui ajoutera un milliard de dollars sur trois ans à l’effort déjà consenti par le gouvernement en faveur du maintien de nos équipements publics.

Le budget prévoit enfin que la contribution du gouvernement dans la Société de financement des infrastructures municipales (SOFIL) sera augmentée. Les contributions du gouvernement du Québec (25 %), des municipalités (25 %) et du gouvernement fédéral (50 %) permettront, à terme, aux municipalités d’investir chaque année près de un milliard de dollars.

« Notre gouvernement a fait de la modernisation des infrastructures dans l’ensemble du Québec une de ses priorités. Cela s’imposait de façon criante compte tenu du laisser-aller du précédent gouvernement », a précisé M. Audet.

Une gestion rigoureuse pour maintenir l’équilibre budgétaire

« Pour encourager la création de richesse et maintenir le cap sur nos priorités, nous devons impérativement poursuivre dans la voie de la rigueur financière et maintenir l’équilibre budgétaire », a affirmé M. Audet en concluant le Discours sur le budget 2005-2006.

Le ministre des Finances a ainsi annoncé qu’en 2005-2006, l’équilibre budgétaire allait être atteint, comme il a été atteint en 2004-2005, et ce, malgré les pressions qu’exerce le déséquilibre fiscal sur les finances publiques du Québec.

« Nous allons poursuivre cette année encore nos efforts de modernisation de l’État, ce qui nous permettra, non seulement de réaliser des économies et de respecter notre cible de croissance des dépenses de 3,6 %, mais aussi d’offrir aux Québécoises et aux Québécois des services publics plus efficaces et de meilleure qualité », a indiqué le ministre des Finances.

Pour conclure ce 140e Discours sur le budget, prononcé à l’Assemblée nationale du Québec, le ministre des Finances, M. Michel Audet, a rappelé ce que disait souvent Robert Bourassa : seule la force économique du Québec permet d’assurer une plus grande justice sociale.

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